Salle Taillefer - Osez le fer!

L'escrime à Angoulême

 

Fut déclarée en préfecture, en date du 2 Janvier 1930, une association «  Salle d’armes du Cercle Littéraire », filiale de ce cercle. Le président en était M. Berny, Chevalier de la Légion d’Honneur et accessoirement directeur des grands magasins « A Saint Simon »( situés place de l’hôtel de ville, magasin hélas disparu au profit, si l’on peut le regretter, de l’actuel Quick.) Le secrétaire était M. Beneteau, directeur des papeteries Laroche Joubert. Le vice-président était M. Petit, propriétaire. Il y avait un directeur technique, M. Peyrinaud, contremaître à la société des papeteries Léonide Lacroix, rue de la Corderie. Le trésorier était M. Fricaud, le bien nommé, car de son état charcutier Place des Halles.  Des notables donc pour diriger cette Salle d’Armes !
 Le siège se situait rue Chabrefy, au nord du Palais de Justice, lieu propice en cas de litige. 
La crise de 1939 et l’inflation étant passée par là, la cotisation pour les membres d’honneur s’élevait désormais à 50 francs (soit + 150 % par rapport au club de l’épée de 1924) et à 20 francs pour les membres honoraires (+100%). Les objectifs restaient les mêmes que le précédent club.
L’association était déclarée comme affiliée à la Fédération Régionale du Poitou, début d’une longue histoire. 
Selon l’article 5, on se voyait radié si l’on portait atteinte au prestige moral de l’association. 
Bien sûr, toute discussion religieuse ou politique était formellement interdite en ces temps troublés. 


L’exercice se clôturait le 30 Septembre, habitude qui est devenue la règle. 
Le 4 décembre 1930, après presqu’un an d’existence, cette annexe de cercle littéraire changeait de nom pour devenir la Salle d’Armes Taillefer, celle que nous connaissons encore aujourd’hui. 

 

A suivre…